
Entreprises : entre investir en France ou se tourner vers l’étranger
Entreprises : entre investir en France ou se tourner vers l’étranger
La moitié des entreprises étrangères estiment que l’attractivité de la France s’est dégradée depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024, selon une étude réalisée par le cabinet E &Y.
En conséquence, 49 % d’entre elles ont revu à la baisse leurs plans d’investissement dans l’Hexagone.
Les entreprises étrangères qui ont reporté un projet d’investissement indiquent à 85 % qu’elles prendront une décision l’an prochain, au mieux selon E &Y.
Les chefs d’entreprise français ne sont pas les seuls à suspendre certains projets devant l’incertitude politique et les multiples propositions de taxation nouvelles qui ont surgi lors des discussions budgétaires.
Depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale au soir du 9 juin, le regard des investisseurs étrangers sur la France a, lui aussi, changé.
Au chaos politique français et la tentation du « sauve-qui-peut » des patrons, dans le grand bazar gouvernemental né de la dissolution, s’ajoute une crise économique profonde.
Mépris pour la classe politique et le chef de l’Etat, fantasmes d’exil fiscal en Italie (ou dans d’autres Etats de l’UE), crainte de devenir rapidement des proies pour les entreprises américaine, … voilà qui nourrit les angoisses de déclassement des milieux d’affaires français.
Ce sont des entrepreneurs qui constatent que plusieurs dirigeants de start-up regardent de l’autre côté des Alpes. Tout le monde l’évoque, les entreprises et industriels français se tournent (entre autres) vers l’Italie pour plusieurs raisons, dont le marasme économique et politique en France. Mais pour quels motifs précis ? Pourquoi l’Italie ? Quels seraient ses avantages ? Quelles sont les stratégies possibles ? Dans quels secteurs économiques ?
Cette attirance pour l’Italie s’explique par une combinaison de facteurs économiques, fiscaux et stratégiques qui rendent ce pays particulièrement attractif pour les investisseurs étrangers. Malgré quelques défis, l’économie italienne a montré une résilience notable, et en 2024, l’Italie a maintenu une croissance économique stable, soutenue par des politiques budgétaires prudentes et des investissements dans les infrastructures.
Avec une reprise du tourisme et une inflation en baisse, elle offre un environnement propice aux investissements, et ce pays a mis en place des politiques budgétaires prudentes et il bénéficie d’un marché du travail en croissance, créant ainsi un contexte macroéconomique favorable pour les entreprises.
Ces éléments contribuent à renforcer la confiance des investisseurs français dans le marché italien.
L’Italie présente plusieurs avantages qui attirent les entreprises françaises
– Sa proximité géographique : l’Italie est physiquement proche de la France, ce qui facilite les échanges commerciaux et les déplacements des travailleurs.
– Ses avantages fiscaux attractifs : l’Italie propose des avantages fiscaux attractifs pour les investisseurs étrangers, notamment des incitations fiscales et des régimes spéciaux permettant d’optimiser le rendement sur investissement. Par ailleurs, le gouvernement italien a créé « InvestItalia », une agence dépendante du Premier ministre, qui coordonne les activités de promotion de l’Italie pour attirer les investissements directs étrangers.
– Son marché en pleine croissance : malgré ses propres défis économiques, l’Italie offre un marché en croissance, avec une demande croissante pour divers produits et services.
– Des coûts de production réduits : les coûts de main-d’œuvre et de production en Italie sont souvent plus bas qu’en France, ce qui permet aux entreprises françaises de réduire leurs coûts et d’augmenter leur compétitivité.
– L’accès à des talents : l’Italie dispose d’une main-d’œuvre qualifiée et bien formée, ce qui est un atout pour les entreprises cherchant à recruter des talents.
– L’innovation et la technologie : l’Italie est un pôle d’innovation et de technologie, avec de nombreuses entreprises de pointe dans des secteurs tels que l’aérospatiale, la chimie et l’agroalimentaire, mais également dans l’automobile : ce pays est un acteur majeur de l’industrie automobile en Europe. Des entreprises comme Fiat et Ferrari sont des leaders mondiaux dans ce secteur, et les investissements dans l’innovation et la transition vers les véhicules électriques offrent des opportunités de croissance importantes.
Les entreprises françaises adoptent plusieurs stratégies pour s’implanter en Italie.
– Filiales et succursales : des entreprises françaises ouvrent des filiales ou des succursales en Italie pour étendre leur présence sur ce marché.
– Les partenariats et alliances : les entreprises françaises forment des partenariats et des alliances avec des entreprises italiennes pour mutualiser leurs ressources et partager leurs compétences.
– L’exportation : les entreprises françaises exportent leurs produits et services vers l’Italie, profitant de la forte demande et de la proximité géographique.
Les entreprises françaises sont présentes dans divers secteurs en Italie. En 2021, les investissements directs étrangers nets français en Italie s’élevaient à 87,4 milliards d’euros, avec 2 074 entreprises sous contrôle français employant environ 290 000 personnes.
– Aérospatiale et défense : des entreprises comme Thales et Safran sont actives en Italie dans ces secteurs.
– Chimie et agroalimentaire : des entreprises comme Michelin et L’Oréal ont des implantations en Italie pour produire et distribuer leurs produits.
– Technologie et numérique : des entreprises comme Atos et Capgemini investissent en Italie pour développer leurs activités dans ces secteurs en pleine croissance.
– Luxe et services : l’Italie est mondialement reconnue pour son industrie de la mode et du luxe. Des marques comme Gucci, Prada et Versace sont des symboles de l’excellence italienne, et les entreprises françaises peuvent bénéficier de cette réputation en s’implantant en Italie. Des entreprises comme LVMH et Accor sont présentes en Italie pour répondre à la demande croissante pour des produits et services de luxe.
De plus, les entreprises françaises sont encouragées à explorer des secteurs porteurs en Italie, tels que l’agroalimentaire, l’énergie renouvelable, la Silver Economy, la santé et le digital.
Les entreprises et industriels français se tournent entre autres vers l’Italie pour diverses raisons, notamment la proximité géographique, les coûts réduits, et les opportunités de croissance.
En raison d’un certain marasme économique et politique en France, l’Italie offre un environnement favorable pour les entreprises cherchant à se développer et à rester compétitives sur le marché international.
Dans la filière fiscale, je suis particulièrement compétent et formaté pour la fiscalité des entreprises et des particuliers, le contrôle fiscal et son assistance, les conseils aux entreprises et aux particuliers, le traitement des contentieux suite aux contrôles fiscaux, l'assistance aux vérifications de comptabilité informatisées (compétence informatique particulière dans le traitement des données), mais apte à défendre de la même manière un contrôle fiscal des particuliers (contrôle sur pièces, ou un examen contradictoire de la situation fiscale personnelle d'ensemble; impositions directes locales: taxe d'habitation, taxes foncières), je suis également compétent dans une autre spécialité mal connue, y compris de beaucoup d'avocats, les évaluations domaniales de valeurs vénales et de valeurs locatives d'immeubles, évaluations des indemnisations en matière d'expropriations pour cause d'utilité publique, et leurs contentieux (au sein de l'Agence France Domaine en qualité de Chargé de mission, évaluateur et commissaire du gouvernement devant le Juge de l'expropriation et devant les SAFER).
Ma carrière administrative m'a valu d'exercer dans pratiquement tous les domaines du droit fiscal, y compris international, au sein de plusieurs Grandes Directions Nationales (ex-DSGI aujourd'hui DRESG ; DNVSF, en liaison avec Bercy, puis dans une Grande Direction Régionale de contrôles fiscaux, la DIRCOFI Centre-Val de Loire).
Plus que mes compétences techniques très étendues, ma personnalité s'est toujours distinguée par une exigence de rigueur, mon adaptabilité, l'esprit d'analyse et de synthèse, le pragmatisme, la créativité, réactivité, curiosité, l'aisance relationnelle et en équipe, la vitesse de compréhension et d'exécution, le goût de l'initiative, des responsabilités et de la négociation. J'aurais pu par exemple intégrer un cabinet spécialisé, pour assurer la défense des intérêts des clients dans les domaines précités. J'aurais tout aussi bien pu travailler en "back office" en défense et recours des contribuables vérifiés, sur études des dossiers, ou les assister pendant les vérifications. Mes principaux hobbies sont : musique, art en général et littérature en particulier, étant auteur publié, et je suis également intéressé par l'activité de rédacteur.
Mes compétences fiscales et "para-fiscales" sont des plus étendues : juridiques (droit civil, fiscal et pénal découlant du fiscal, et droit de l'urbanisme + droit administratif, public et constitutionnel).
Aujourd'hui à la retraite, je reste actif en qualité d'auto-entrepreneur, en matière de conseils et défense en fiscalité des particuliers uniquement, et secondairement conseil dans les activités liées à l'écriture. Mon site web professionnel est https://www.cdjf-casav.com, où je réponds aux contribuables (ou écrivains) qui me sollicitent (mes tarifs et honoraires y sont clairement mentionnés).
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Auteur : Didier Brochon
Date de publication : 02 July 2025