
Crypto : pourquoi Arthur Hayes parie sur un bullrun jusqu’en 2026
Crypto : pourquoi Arthur Hayes parie sur un bullrun jusqu’en 2026
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Arthur Hayes voit la suite du cycle s’écrire à l’encre de la liquidité. Selon le cofondateur de BitMEX, les États vont continuer d’ouvrir le robinet budgétaire et monétaire, prolongeant la phase haussière de la crypto jusqu’en 2026. Le cœur de son raisonnement tient en deux idées simples: l’imprimante à billets n’a pas encore vraiment démarré et les investisseurs sous-estiment l’effet combiné des politiques budgétaires et d’un assouplissement des banques centrales sur les actifs à offre limitée comme Bitcoin.
Dans une interview récente, il appelle surtout à la patience, loin des attentes de gains instantanés.
Hayes lie explicitement la trajectoire du marché à des choix politiques. Il estime que la deuxième moitié du mandat en cours aux États-Unis pourrait voir des plans de dépenses plus ambitieux, avec des conséquences directes sur la création de monnaie et l’appétit pour le risque. Dans son échange avec Kyle Chassé, il martèle que le marché sous-pricerait encore la vague de liquidité potentielle et que nous ne sommes pas en fin de cycle.
🚨 ARTHUR HAYES: GLOBAL CAPITAL FLOOD TO STABLECOINS? 🚨@CryptoHayes says if the U.S. removes bailout guarantees on Eurodollars, trillions could migrate into stablecoins backed by Treasuries + U.S. bank deposits.
That would neuter the Fed and unleash a $10T+ wave of liquidity… pic.twitter.com/WEW7CWF29i
— Kyle Chassé / DD🐸 (@kyle_chasse) September 12, 2025
Pour lui, l’horizon pertinent ne se compte pas en semaines. L’arbitrage gagnant consiste à accepter des phases de range et de corrections, tout en gardant en tête que la variable macro dominante reste la création monétaire.
Hayes a même posé le cadre de sa thèse publique: un discours intitulé « Four, Seven » où il décrit comment, d’ici au premier semestre 2026, l’exécutif américain pourrait peser davantage sur la banque centrale, avec à la clé une hausse des dépenses et un retour d’une monnaie plus abondante. Ce scénario, s’il se matérialise, prolongerait mécaniquement le cycle haussier sur les actifs sensibles à la liquidité, crypto en tête.
D’autres résumés du même échange actent la ligne directrice: bull market prolongeable jusqu’en 2026 si les gouvernements maintiennent le stimulus et si la politique américaine enclenche de nouveaux programmes à partir de 2026.
I can't wait for KBW. I'm on at 10:40am next Tue the 23rd. My speech entitled "Four, Seven" will be a discussion for how Trump takes control of the Fed by 1H2026 and begins to ramp up money printing.
— Arthur Hayes (@CryptoHayes) September 15, 2025
Face aux critiques sur un Bitcoin jugé « en retard » après son record d’août, Hayes répond par une comparaison en pouvoir d’achat. Déflatées par l’érosion monétaire, les performances des grandes classes d’actifs sont moins brillantes qu’en apparence. L’or a retrouvé des sommets, les actions américaines aussi, mais l’argument d’Hayes est que Bitcoin écrase ces repères sur longue période lorsque l’on raisonne en monnaie dépréciée.
Autrement dit, la rareté finit par l’emporter quand la liquidité abonde. Ce n’est pas une promesse de ligne droite. C’est un rappel de cycle: les phases d’essoufflement ne contredisent pas l’idée d’un sommet plus loin, si la chasse au rendement s’intensifie dans un monde qui imprime.
La conséquence pratique est en effet plus terre à terre qu’un slogan. Un, juger Bitcoin sur des horizons pluriannuels et calibrer des tailles de position supportant des corrections violentes. Deux, éviter la chasse aux pics et préférer des expositions régulières via des canaux régulés quand c’est pertinent. Trois, surveiller les marqueurs macro qui valident ou invalident la thèse de Hayes: orientation budgétaire, cadence des baisses de taux, trajectoire du dollar, flux nets vers les ETF.
Quatre, distinguer narration et exécution. Si les programmes de dépenses tardent ou si la banque centrale resserre à contre-pied, la thèse se repousse ou s’amenuise. À l’inverse, si la liquidité devient réellement plus abondante et durable, l’argument du bullrun étendu gagne en force.
Des relais médias et analystes reprennent déjà ce cadre, en soulignant la probabilité d’un cycle prolongé sous l’effet de l’assouplissement mondial.
Hayes ne promet pas la lune, mais il déroule un scénario macro: plus de dépenses publiques, plus de monnaie, plus de demande pour des actifs à offre plafonnée. La clé n’est pas de deviner la semaine prochaine, mais de lire les signaux de liquidité et de rester discipliné quand le bruit de court terme s’amplifie. Si l’imprimante tourne comme il l’anticipe, la crypto a des chances raisonnables de pousser son cycle jusqu’en 2026.
Sinon, la patience restera une vertu, mais la correction rappellera qu’aucune thèse n’est infaillible. Pour approfondir cette analyse, les lecteurs peuvent consulter les écrits détaillés d’Hayes sur sa vision macroéconomique et ses implications pour les marchés crypto.
Avec une appétence forte pour l’économie et la finance, Alexandre s’est tout naturellement tourné vers une licence associée à ces disciplines, à l’Université Paris-Est Créteil. C’est véritablement en 3ᵉ année de licence qu’il se passionne pour le domaine des cryptomonnaies, en parallèle de sa spécialisation sur des thématiques de e-commerce, et plus particulièrement sur le référencement naturel. À ce moment-là, Bitcoin commençait tout juste à se frayer un chemin auprès du grand public, et affichait alors au compteur, un prix modeste de 4 000 euros le BTC. Il ne lui en fallut pas plus pour se pencher davantage sur la question et s’aventurer dans le monde complexe (mais passionnant) de la blockchain. Il découvre ainsi, tout un monde, à mi-chemin entre le web, la finance, et les nouvelles technologies qui s’accorde à merveille avec sa quête universitaire et ses aspirations professionnelles. En 2019, pendant cette même année de licence, il investit ses premiers euros dans Bitcoin, et étudie cette thématique en profondeur, comme tout bon investisseur qui se respecte. Les années passent, et l’univers des cryptomonnaies continue de se développer. Alexandre décroche son Master en commerce électronique, classé dans le top 10 français, et mention bien à la clé s’il vous plaît ! Il se lance alors dans la rédaction de contenus web, et commence à se faire la main (surtout les doigts) sur des thématiques diverses. Pour autant, il se tourne rapidement vers des sujets qu’il affectionne, dont la rédaction de contenus sur l’économie et la finance, le SEO, les casinos en ligne, et pour finir… les cryptomonnaies. Vous vous en doutez, c’est véritablement dans cette 5ᵉ thématique que Alexandre s’est épanoui, tout en arborant un profil spécialisé dans le référencement naturel, acquis lors de ses nombreux stages en entreprise. Aujourd’hui, Alexandre continue d’affiner son expertise envers les cryptomonnaies et d’aiguiser ses connaissances financières, pour vous proposer un contenu à la fois synthétique et pertinent sur cet univers en constante expansion. Mais lorsque Alexandre ne se trouve pas devant son écran d’ordinateur à arpenter les dernières actualités croustillantes du moment et les graphiques en dents de scie de Trading View et CoinMarketCap, il aime découvrir de nouvelles contrées éloignées et y gravir quelques montagnes par la même occasion. Après tout, il est toujours indispensable de faire le vide de temps à autre, pour supporter le caractère impétueux du marché crypto !
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Auteur : Alexandre Franc
Date de publication : 15 September 2025